Le marché de l’immobilier neuf reste stable

Le manque d’offre maintient le prix des logements neufs

L’Observatoire de la Fédération des Promoteurs Immobiliers confirme le recul des nouveaux programmes de construction : -19% par rapport à 2012. Cette offre immobilière en berne provoque une timide baisse des prix de logements neufs de -2,2% sur l’année 2013.

Le dipositif Duflot en cause

Pour justifier cette conjoncture morose, les professionnels de l’immobilier invoquent les inquiétudes soulevées par la loi Duflot. Incertitudes liées :
– au périmètre géographique des zones tendues
– au niveau des loyers applicables
– à l’encadrement des loyers du projet de loi ALUR
En vigueur depuis le 01 janvier 2013, le dispositif d’investissement locatif Duflot n’atteint pas les performances attendues. 16 000 ventes ont été réalisées en 2013 tandis que le gouvernement en prévoyait 40 000.

Risque d’abandon de programmes de construction

Alors que les mises en vente sont en chute libre (-19%) au 3ème trimestre 2013, le stock (logements achevés mais non vendus) stagne à 8,7% soit moins d’un mois de ventes. A savoir : la moitié de l’offre immobilière dans le neuf est constituée de logements non commencés. Le risque : si au moins 50% du programme n’est pas pré-commercialisé, les chantiers peuvent ne jamais démarrer.

Prix de vente en baisse de -2,2%

Toujours selon la FPI, le tarif moyen des logements neufs a diminué de -2,2% au 3ème trimestre 2013. Un chiffre à prendre avec précaution selon les régions. A titre indicatif, les prix de l’immobilier dans le neuf ont perdu :

  • -10% à Arcachon et Besançon
  • -9,7% à Nîmes
  • -7,9% dans l’agglomération marseillaise
  • Par | 2018-09-20T16:24:08+00:00 vendredi, 29 novembre 2013|Immobilier Tendances|1 Comment

    Un commentaire

    1. viager 4 décembre 2013 à 9 h 19 min - Répondre

      Bonjour,

      Le prix de l’immobilier neuf a certes connu une baisse mais y investir reste encore un projet difficilement réalisable pour beaucoup de ménage ce qui ne fait qu’augmenter encore le risque d’abandon des constructions.On peut donc dire que le marché est stable ou plus exactement il stagne.

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